Commémorative 10 euros Argent Grande Guerre La Guerre Moderne 2017 Belle Epreuve - Monnaie de Paris

Quatrième pièce de la série Monnaie de Paris, «La Grande Guerre», lancée en 2014 à l’occasion du centenaire, cette série met en valeur le vécu des hommes et des femmes acteurs de cet affrontement. Cette année, ce lien entre monde civil et monde militaire est illustré par les chars et l'aviation. Ces pièces sont labellisées « Produit officiel » par Le comité du centenaire de la Grande Guerre, comme en témoigne le logo inscrit sur les certificats des médailles et les fourreaux des monnaies.

La partie interne de la pièce représente les familles qui viennent voir les avions décoller car ils constituent à l’époque une véritable attraction! Un avion est déjà dans le ciel entre le coquelicot et le bleuet, symboles respectifs des anciens combattants du Commonwealth et de la France, tandis que le Spad de Georges Guynemer en plein décollage se prolonge vers le bord de la pièce et atteint le revers de celle-ci.
Le revers montre le Spad de Georges Guynemer survolant un champ de bataille où progressent deux chars Saint-Chamond, typiques des premières batailles impliquant des chars français durant l’année 1917. Un fantassin américain, symbolisant l’entrée en guerre des Etats-Unis est représenté au premier plan. Sur le pourtour, l’inscription « La guerre moderne 1917-2017 » et la valeur faciale.
 

Les Chars : En 1916, lors de la bataille de la Somme, les Britanniques utilisèrent pour la première fois des chars blindés sur un champ de bataille. Ils appelaient cela des tanks afin de faire croire aux Allemands qu’il s’agissait de réservoirs d’eau. En avril 1917 a lieu la première véritable offensive blindée à Berry-au-Bac ; c’est un échec, mais les enseignements tirés de cette bataille serviront à améliorer constamment les techniques de combat de l’armée blindée. Et c’est en novembre 1917 lors de la bataille de Cambrai  les chars, utilisés pour la première fois en attaque «massive» prouvent leur utilité et ont également un effet dévastateur sur le moral des troupes allemandes.
L’Aviation : C’est surtout à partir de la fin de 1916 que l’aviation, engagée dans des combats toujours plus nombreux, commence à jouer un rôle significatif. Pour un public civil ou militaire lassé et parfois horrifié par les tranchées, les «as» tels que Georges Guynemer, côté français, ou le Baron Rouge, côté allemand, deviennent les héros modernes d’une guerre propre, noble, chevaleresque et technique, qui peut faire rêver et permettre d’améliorer l’image de la guerre auprès des populations.

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